(crédit : Cyprus Mail)
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12 morts et deux démissions. La marine chypriote décapitée

(crédit : Cyprus Mail)

(BRUXELLES2) Les munitions iraniennes avaient été saisies en 2009 alors qu'elles transitaient sur un navire chypriote (le Monchegorsk) vers la Syrie. Elles étaient restées, depuis, stockées en plein soleil sur la base navale Evangelos Florakis près de Mari (à Chypre). Elles ont explosé pour une raison encore inconnue faisant au moins 12 morts, tous militaires ou pompiers. Parmi eux, le commandant de la marine chypriote, Andreas Ioannides, et le commandant de la base, Lambros Lambrou, ainsi que 4 autres officiers et 6 pompiers dont les identités ont été révélées par un communiqué de la police chypriote. Une soixantaine de blessés ont également été relevés - selon la presse chypriote- dont 2 sont encore dans un état critique à l'hopital. L'usine électrique à proximité - qui est la plus moderne de l'ile et dessert la moitié de l'électricité - a également été touchée. Le ministre de la Défense chypriote, Costas Papacostas, a présenté sa démission ainsi que le chef d'Etat-Major, Petros Tsalikides. Elles ont été acceptées.

Nicolas Gros-Verheyde

Directeur de la rédaction de B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne, auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989. (France-Soir, La Tribune, Arte, Ouest-France, Sud-Ouest)

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