Dassault : la défaite du « faire tout seul » ?
L'argument du "made in France" et du désavantage compétitif $/euro ne parait pas très crédible. On peut se poser la question de savoir si un avion construit en coopération entre "petits" Etats (*) n'a pas plus de chance de se vendre, de résister aux différentiels de marchés qu'un avion construit, et utilisé, solo. Tout simplement car les efforts se combinent. Pour vendre l'Eurofighter, on trouve certes les Britanniques mais aussi les Italiens, les Espagnols ou les Allemands. Tous ont un intérêt à promouvoir "leur" avion sur le Rafale. La France a-t-elle vraiment aujourd'hui, et demain plus encore, les moyens de maintenir un industriel d'aviation de chasse, autonome, déconnecté du marché ?
(*) La plupart des pays européens, séparément, deviennent des "petits" sur le marché mondial