Accompagné d’un expert juridique de l’état-major de l’opération Atalante, un officier de Un officier de police mauricien s’est rendu à bord du Surcouf pour procéder aux formalités administratives et récupérer l’evidence package constitué des pièces à conviction, des témoignages et des procès-verbaux recueillis par la frégate française (crédit : DICOD / Ministère français de la Défense)
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Douze pirates transférés à l’ile Maurice (Maj)

Accompagné d’un expert juridique de l’état-major de l’opération Atalante, un officier de Un officier de police mauricien s’est rendu à bord du Surcouf pour procéder aux formalités administratives et récupérer l’evidence package constitué des pièces à conviction, des témoignages et des procès-verbaux recueillis par la frégate française (crédit : DICOD / Ministère français de la Défense)

(BRUXELLES2) Nous l'écrivions il y a quelques jours. C'est confirmé désormais officiellement par un communiqué du QG d'Eunavfor Atalanta. Les 12 pirates arrêtés de concert par le navire américain USS Halyburton (Ocean Shield / Otan) et la frégate française Surcouf (Eunavfor Atalanta /UE) début janvier ont bien été transférés aux autorités judiciaires de l'Ile Maurice ce vendredi (25 janvier). Ils seront jugés sur l'ile par un tribunal spécial. Et ils pourront ensuite être transférés pour accomplir leur peine vers le Puntland.

Habillés de noir, les douze suspects sont arrivés sur l’aéroport de Plaisance, à bord d'un appareil Dornier spécialement affrété pour l'occasion (immatriculé 5Y – BRX), en provenance de Djibouti, selon le quotidien l'Express de Maurice. Après avoir complété de  procédures administratives, ils ont été embarqués dans les camions blindés de la police mauricienne, vers 20 h 30 et placés en détention dans les cachots d'Alcatraz, aux Casernes Centrales.

C'est la première fois que l'ile de l'Océan indien accueille des suspects de piraterie aux fins de les poursuivre devant sa justice. Le résultat d'un accord signé entre l'Ile Maurice et l'Union européenne il y a plus d'un an déjà (juillet 2011). Les militaires américains avaient laissé leurs homologues français assurer l'arrestation des suspects afin de pouvoir garantir les poursuites.

Lire :

Nicolas Gros-Verheyde

Directeur de la rédaction de B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne, auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989. (France-Soir, La Tribune, Arte, Ouest-France, Sud-Ouest)

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