Traitement en justice des pirates : la solution française
(BRUXELLES2) La traduction en justice reste toujours en problème. Et les Etats semblent un peu divisés par rapport aux solutions comme l'a montré le débat aux Nations-Unies cette semaine (lire : les options). Selon le Danemark, 60% des pirates suspects ne peuvent être traduits devant un tribunal, et doivent donc être relâchés. Selon mes statistiques, ce pourcentage serait encore supérieur au 1er semestre 2010, environ 85%. Un semestre qui a "souffert" d'un fort taux de réussite des forces multinationales (Eunavfor, Otan, CTf) déployées dans l'Océan indien mais d'une faible possibilité de poursuites (avec les réticences du Kenya à accueillir de nouveaux suspects). Heureusement la France, avec une préférence pour le Puntland, a sa solution... 🙂
(Nicolas Gros-Verheyde)