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Le Charles-de-Gaulle et le groupe aéronaval dans le Golfe d’Aden, aux côtés des ‘Atalanta’ (v2)

(B2) Le groupe aéronaval français a participé à un exerice Passex avec l'opération européenne de lutte anti-piraterie

La frégate Makkah (814) de la marine saoudienne au premier plan, le porte-avions Charles de Gaulle au fond (crédit : DICOD)

Après avoir navigué en mer Rouge, la Task Force 473 composée du porte-avions Charles de Gaulle (R-91), de la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul (D-621), de la frégate multi missions (FREMM) Provence (D-652), de la frégate belge Léopold 1er, (F-930), du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var (A-608) et d’un sous-marin nucléaire d’attaque a franchi le détroit de Bab el Mandeb mercredi (10.03). Il a été rejoint par le destroyer américain USS Laboon. Le groupe a alors rejoint Djibouti pour quelques heures au mouillage.

Le GAN en soutien d'Atalanta

Tandis que les aéronefs du Groupe aérien embarqué (GAé) menaient une campagne de tirs sur « les champs de tirs djiboutiens de Koron » — annonce l'état-major des armées, les bâtiments ont ensuite « patrouillé durant quatre jours dans le golfe d’Aden », de concert avec les navires de l'opération de l’Union européenne (EUNAVFOR ATALANTA) chargée de la lutte contre la piraterie et les trafics en tout genre. Avec deux objectifs : d'une part, le « partage d’informations sur zone » et, d'autre part, densifier la présence sur place pour « garantir la sûreté de cette zone maritime stratégique » comme l'indique l'état-major des armées.

En fait il s'agit d'un 'Passex', un exercice combiné pour partager techniques et procédures et améliorer la sécurité maritime (1). A cette occasion, a été été effectué un exercice dit 'Fast Rope' vers le navire-amiral d'Atalanta, le Castilla. C'est-à-dire le débarquement de forces spéciales ou équipes d'embarquement via hélicoptères (en l'occurrence un NH-90) à l'aide d'une corde lisse. Dispositif qui permet d'arriver « rapidement » sur un navire.

(NGV)

  1. Ce type d'exercice a lieu régulièrement entre navires alliés ou partenaires, pour mieux appréhender les atouts de chacun et faciliter les interopérabilités.

Mis à jour avec les précisions sur le Passex et l'identité du navire sur la photo

Nicolas Gros-Verheyde

Directeur de la rédaction de B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne, auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989. (France-Soir, La Tribune, Arte, Ouest-France, Sud-Ouest)

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