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Petite piste de compromis sur l’avenir d’Althea

(BRUXELLES2 à Wroclaw) Lors du dîner informel des ministres de la défense, une esquisse de compromis parait se dessiner sur l'avenir de la mission militaire de l'UE en Bosnie-Herzégovine. Entre partisans de la fermeture de la mission et tenants de son maintien, une voie médiane pourrait être trouvée. La mission resterait limitée à une mission de formation et d'entraînement de l'armée bosniaque, sans mandat exécutif donc (ce qui a déjà été décidé). Et des forces seraient tenues en réserve en dehors du pays "au cas où", dans le cadre des groupements tactiques de l'UE (battlegroups). Ce qui permettrait de fermer la mission Althea, sans le faire totalement.

Une utilité pour les battlegroups

Cette solution a un double avantage, selon un responsable polonais qui s'est confié à B2, résoudre la question d'Althea mais aussi donner une utilité aux Battlegroups. « De nombreux pays s'interrogent, en effet, sur la nécessité de fournir des forces aux battlegroups. Car ils n'ont pas été utilisés ». Mais ajoute un diplomate national, partisan de la première option (fermeture), cette solution n'est pas sans implication : « Les pays qui ont un battlegroup de permanence pourraient se retrouver impliqués dans les Balkans alors qu'ils peuvent ne pas le souhaiter vraiment », ni l'avoir budgété, pourrait-on ajouter.

Lire également : La mission Althea en Bosnie sous la barre de flottaison…

Nicolas Gros-Verheyde

Directeur de la rédaction de B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne, auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989. (France-Soir, La Tribune, Arte, Ouest-France, Sud-Ouest)

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