La Bosnie-Herzégovine manque « d’une classe dirigeante talentueuse »
(BRUXELLES2) Jour après jour, la Bosnie-Herzégovine prend du retard sur le chemin de l'intégration européenne où ses voisins - Serbes et Kosovars - semblent s'engager plus résolument. Et, au niveau de la communauté internationale comme de l'Union européenne, on ne s'est pas fait faute de le rappeler ces derniers jours...
Il manque une classe politique ...
« Ce qui manque actuellement en Bosnie-Herzégovine, c'est une classe politique concentrée sur l'avancée des réformes et une bonne gouvernance nécessaire pour permettre aux gens talentueux et ambitieux d'atteindre tout leur potentiel de réussite » a ainsi déclaré le Haut représentant international, Valentin Inzko, le 21 novembre, lors du 18e anniversaire des accords de Dayton. Des propos qui reflètent une opinion répandue dans la communauté internationale. Dans une résolution votée le 12 novembre, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU avaient d'ailleurs demandé « une nouvelle fois aux autorités compétentes de Bosnie-Herzégovine de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien le programme « 5 + 2 ».
Ressaisissez-vous !
- Les conditions 5+2. En février 2008, le PIC (Conseil pour la mise en oeuvre de l'accord de paix de Dayton) a conditionné la fermeture du Bureau du Haut Représentant des Nations-Unies à la mise en place de cinq objectifs : 1) un accord sur la répartition des propriétés de l’Etat, 2) la répartition des propriétés militaires, 3) la mise en œuvre de l’accord final sur Brcko, 4) la prévisibilité budgétaire et 5) le renforcement de l’Etat de droit. Deux autres conditions sont fixées : 1) la signature de l’accord de stabilisation et d'association avec l'UE et 2) une évaluation positive de la situation.
Télécharger :
- la déclaration de Valentin Inzko,
- les conclusions du 18 novembre ;
- les conclusions du 21 octobre (english)